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Présentation de notre projet.

Dernière mise à jour : 30 juin 2020

L’idée de base...

   

"J'ai eu un avant-goût de la Colombie en passant quelques jours à Carthagène (d'où le fait que j'ai quelques photos en stock comme celle-ci par exemple). Cela m'a donné davantage envie de découvrir ce magnifique pays et de l'allier à ma passion pour la mode ainsi que ma volonté à travailler dans ce secteur" -Constance.
Dans quelques mois, nous partons à la conquête du continent sud américain!

Nous sommes parties d’un constat simple : la mode (fixée par les maisons de haute-couture) et l’univers du textile cherchent à se renouveler continuellement, mais s’organisent sous forme de cycles. Toutefois, entrent en jeu, dans ce vaste monde, plusieurs nouveaux facteurs. Il convient de rappeler que longtemps, la mode a été une affaire européenne. D’abord caprice aristocratique qui permet aux classes aisées de se distinguer des classes populaires, elle devient l’affaire des maisons de haute couture au XIXe siècle sous l’impulsion du créateur franco-britannique Charles-Frédéric Worth qui lance notamment les premiers défilés. Le XXe siècle voit émerger quelques-uns des plus grands créateurs, à l’instar de Chanel ou Yves Saint-Laurent, des couturiers d’exception qui ne travaillent que pour une rare clientèle aisée. Cependant tout va changer. L’électricité crée l’industrialisation, qui crée la confection – l’ancêtre du prêt-à-porter – qui crée les grands magasins. Le premier phénomène « mode de masse » est en mouvement. Et c’est le visage de toute notre société qui va changer. La mode devient « fashion » et veut d’abord toucher une clientèle jeune qui aspire à être différente, un tantinet subversive. On sent les premiers vents d’émancipation. Nouvelle étape lorsque le phénomène des « marques » apparaît dans les cours de récréation au tournant de l’an 2000. Pour la première fois, le nom du fabricant du vêtement compte plus que son aspect. Aujourd’hui, internet bouleverse les codes. Les défilés sont retransmis en direct sur les réseaux sociaux, les images sont partagées, commentées, adorées, détestées. Les marques investissent Instagram, Twitter, Pinterest, Snapchat et échangent directement avec leur clientèle. Dans ce monde en perpétuel mouvement, en recherche constante d’idées, de nouvelles inspirations émergent, conséquence directe de la mondialisation. Depuis des années déjà, on considère, par exemple, l’Asie en tant qu’émettrice de nouveaux débouchés (tant au niveau de la fabrication que de la clientèle ou des nombreuses inspirations). L’Afrique offre également un panel de coloris ou de motifs dont l’industrie européenne s’accapare.   Dans ce contexte, l’Amérique du Sud a une place particulière. En vogue sans aucun doute (des designers latino-américains passionnants et passionnés comme la mexicaine Carla Fernandez, la chilienne Johanna Ortiz et l’Escudo péruvienne de Chiara Macchiavello ont fait une percée en Europe et aux États-Unis), porteur d’espérance également (des salons au Brésil, Argentine et Colombie connaissent un succès grandissant), l’industrie de la mode reste fragile car les États traversent des crises économiques sans précédent (dure récession après l’éclatement de la bulle des produits, marchés de détail qui souffrent, accentuation des inégalités de revenus).   Conséquence : si des chaines de grands magasins présentant des marques de luxe investissent le Mexique (El Palacio de Hierro), le Chili, le Pérou (la chaîne haut de gamme Liverpool va devenir majoritaire dans le groupe de magasins chilien Ripley) et que le e-tailers mondiaux comme Net-à-Porter, Farfetch, Luisa Via Roma et MatchesFashion rencontrent une popularité croissante, de nombreux experts affirment que les marques européennes et américaines sont trop prudentes, voire conservatrices ou que leur approche est trop passive dans ce marché promis à un brillant avenir (selon BMI Research, le marché de la mode latino-américaine vaut déjà plus de 160 milliards de dollars en 2016, ce qui pèse peu par rapport à l’Asie mais est déjà plus important que le Moyen-Orient). Selon un analyste de cette société : « L’Amérique latine sera l’un des marchés les plus dynamiques à l’échelle mondiale ».   


Voilà pourquoi, à travers notre pro-act, nous souhaitons nous concentrer sur ce continent.    À travers trois piliers (« fabrication/design/inspiration », « clientèle/influence », « évolution techniques/innovations/politiques »), nous désirons étudier en profondeur les différentes opportunités offertes par l’Amérique Latine.  


Nous souhaiterions axer notre travail sur trois pays en particulier :  

- Le Brésil d’abord qui illustre bien l’axe de « la clientèle/vente »  avec les différentes blogueuses brésiliennes connues dans le monde entier, les différentes marques de luxe qui s’y installent, le FastFashion, etc. mais également celui de « l’inspiration » avec évidemment le carnaval de Rio. Le pays, seule nation de langue portugaise, est la plus grande économie de la région (plus de 40% du marché total de l’habillement et de la chaussure de l’Amérique du Sud).

-Le Pérou avec  « le savoir-faire/fabrication » : le tissage traditionnel, l’Alpaga et les différents coloris utilisés…

-La Colombie avec la « fabrication » avec l’export textile mais également et surtout l’axe de « l’innovation/politique » avec l’intérêt porté notamment sur le développement durable -une problématique somme toute récente mais dont l’importance n’est que croissante et que les marques européennes doivent intégrer de plus en plus dans leur politique.

Ces deux derniers pays sont membres de l’Alianza del Pacífico (Alliance du Pacifique) composée en outre du Mexique et du Chili. Vogue y a ouvert ses quatre bureaux. Le pro-act : les objectifs et actions concrètes   Plus précisément, ce pro-act a comme objectif d'étudier en profondeur les opportunités d’un marché qui peuvent être précieuses pour l’avenir on l’a vu. En effet, à l‘aide des trois axes précédemment cités et des pays dans lesquels nous souhaitons partir, nous serons en mesure de présenter une analyse approfondie des différents aspects de ce marché.   Ce sera l’occasion, en outre, de montrer une autre image de l’Amérique Latine, celle du progrès (et non celle en crise du Venezuela par exemple), en mettant en avant, notamment, l’engagement colombien au niveau environnemental et responsable

Afin de rendre accessible à tous notre travail, nous avons souhaité créé ce blog (complété par un Instagram par un aspect plus « direct »), régulièrement mis à jour lors de notre voyage.   


Ainsi le pro-act se divisera en trois parties :  

-En amont avec la préparation du voyage (de septembre 2019 à janvier 2020) : il s’agit de tout l’aspect logistique avec l’ensemble des démarches à faire pour préparer notre séjour sur place de 3 mois environ, mais également une organisation précise de notre planning, du démarchage au niveau des marques et des personnes que nous souhaitons faire témoigner etc.


Tout se passe donc depuis Bordeaux les amis pour l'instant!



-Le voyage en tant que tel (de janvier à avril 2020) avec en parallèle la rédaction des articles (qualité rédactionnelle requise), les  interviews des différents acteurs,  notre présence aux différents événements…. 


-La troisième partie est celle de l’après-voyage avec la possibilité de continuer le blog, de le perfectionner afin d’en faire quelque chose de quasi professionnel et un atout à l’employabilité.  


Plusieurs qualités semblent nécessaires à la réalisation du projet :

- qualité organisationnelle (logistique, logement, rendez-vous, démarchage) ;

-capacité de travail en binôme et d’écoute ;

-capacité à la prise de risque ;

-ouverture d’esprit/curiosité/adaptation ;

-capacité d’analyse 

-capacité à créer du contenu/un blog de qualité (photos, qualités rédactionnelles…).

Quelle plus-value pour nous?

Ce pro-act est des plus enrichissants : en effet, il permettra d’affiner nos connaissances du milieu dans lequel nous souhaitons travailler, d’y découvrir des facettes insoupçonnées mais  surtout d’appréhender un continent  dont l’ampleur des capacités et opportunités n’a pas encore été suffisamment considérée (dans le milieu de la mode surtout). Au niveau de l’employabilité, cela peut être un atout à la fois original mais crédible : grâce au support omniprésent tout le long de son déroulement (le blog), fourni par de la « matière vérifiée » et de qualité qui fera foi des compétences acquises et du travail effectué. C’est montrer que nous avons été capables d’étudier précisément un marché, en adoptant plusieurs points de vue.    


Qui sommes-nous?

Découvrez-le dans notre rubrique « à propos ».




Pour l'heure, plein de bisous de vos deux alpagas préférées.


PS: N'hésitez pas à nous suivre sur Instagram, si ce n'est déjà fait. Des coeurs.



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